[article]
Titre : |
Transmission de particules respiratoires infectieuses en face-à -face : modélisation de l'effet de distanciation, du port de masque chirurgical ou FFP2 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benjamin SEMIN, Auteur ; Gabriel Birgand, Auteur |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
pp. 65-72 |
Catégories : |
Information & communication [NI]:Information:Nature information [NI]:Etude:Etude critique Mots outils [NI]:Distance Pathologie:Appareil respiratoire [pathologie]:Infection respiratoire Phénomène épidémiologique:Contagion Phénomène épidémiologique:Contamination Physique:Matière:Aérosol Travail:Condition travail:Protection individuelle:Accessoire protection
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Résumé : |
Il y a de nombreuses preuves attestant que les masques et la distanciation sociale sont efficaces pour réduire la transmission du SARS-CoV-2. Cependant, à cause de la complexité de la trans-mission aérienne, il est difficile d’évaluer précisément leur efficacité, en particulier dans le cas d’une exposition en «face-à -face». Nous présentons ici le principe d’une borne supérieure de l’exposition en «face-à -face» aux particules respiratoires infectieuses humaines, et l’appliquons au SARS-CoV-2. Pour calculer l’exposition et le risque d’infection, nous nous sommes appuyés sur une base de données exhaustive de la répartition des particules respiratoires selon leur taille ; la physique des flux respiratoires ; les fuites de masques de différentes tailles et selon différents ajustements, mesurées sur des sujets humains ; la prise en compte de la diminution des particules dans l’environnement due à l’évaporation ; et la réhydratation, l’inhalabilité et le dépôt dans les voies respiratoires. Nous trouvons, dans le cas de la seule distanciation sociale de 3m entre deux individus qui se parlent, une borne supérieure de 90% pour le risque d'infection après quelques minutes, en considérant une charge virale et une dose infectieuse typique de SARS-CoV-2. Si seule la personne susceptible porte un masque, même à 1,5m d’un individu infectieux lui parlant, la borne supérieure diminue très sensiblement ; avec un masque chirurgical, la borne supérieure atteint 90% après 30 min, et, avec un masque FFP2, elle reste à environ 20% même après 1 h. Si les deux personnes portent un masque chirurgical, et que l'individu infectieux parle, la borne supérieure prudente reste inférieure à 30% après 1 h, mais si les deux portent un masque FFP2 correctement ajusté, elle est de 0,4%. Nous en concluons que le port de masques appropriés dans la communauté offre une excellente protection pour les autres et pour soi-même, et rend la distanciation sociale moins importante. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |
in Hygiènes > 30 (1) [01/03/2022] . - pp. 65-72
[article] Transmission de particules respiratoires infectieuses en face-à -face : modélisation de l'effet de distanciation, du port de masque chirurgical ou FFP2 [texte imprimé] / Benjamin SEMIN, Auteur ; Gabriel Birgand, Auteur . - 2022 . - pp. 65-72. in Hygiènes > 30 (1) [01/03/2022] . - pp. 65-72
Catégories : |
Information & communication [NI]:Information:Nature information [NI]:Etude:Etude critique Mots outils [NI]:Distance Pathologie:Appareil respiratoire [pathologie]:Infection respiratoire Phénomène épidémiologique:Contagion Phénomène épidémiologique:Contamination Physique:Matière:Aérosol Travail:Condition travail:Protection individuelle:Accessoire protection
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Résumé : |
Il y a de nombreuses preuves attestant que les masques et la distanciation sociale sont efficaces pour réduire la transmission du SARS-CoV-2. Cependant, à cause de la complexité de la trans-mission aérienne, il est difficile d’évaluer précisément leur efficacité, en particulier dans le cas d’une exposition en «face-à -face». Nous présentons ici le principe d’une borne supérieure de l’exposition en «face-à -face» aux particules respiratoires infectieuses humaines, et l’appliquons au SARS-CoV-2. Pour calculer l’exposition et le risque d’infection, nous nous sommes appuyés sur une base de données exhaustive de la répartition des particules respiratoires selon leur taille ; la physique des flux respiratoires ; les fuites de masques de différentes tailles et selon différents ajustements, mesurées sur des sujets humains ; la prise en compte de la diminution des particules dans l’environnement due à l’évaporation ; et la réhydratation, l’inhalabilité et le dépôt dans les voies respiratoires. Nous trouvons, dans le cas de la seule distanciation sociale de 3m entre deux individus qui se parlent, une borne supérieure de 90% pour le risque d'infection après quelques minutes, en considérant une charge virale et une dose infectieuse typique de SARS-CoV-2. Si seule la personne susceptible porte un masque, même à 1,5m d’un individu infectieux lui parlant, la borne supérieure diminue très sensiblement ; avec un masque chirurgical, la borne supérieure atteint 90% après 30 min, et, avec un masque FFP2, elle reste à environ 20% même après 1 h. Si les deux personnes portent un masque chirurgical, et que l'individu infectieux parle, la borne supérieure prudente reste inférieure à 30% après 1 h, mais si les deux portent un masque FFP2 correctement ajusté, elle est de 0,4%. Nous en concluons que le port de masques appropriés dans la communauté offre une excellente protection pour les autres et pour soi-même, et rend la distanciation sociale moins importante. |
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Montbrison/St-Chamond |
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Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |
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