[article]
Titre : |
L’eau ozonée, une alternative à la désinfection des mains par un produit hydro-alcoolique ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Joseph Hajjar, Auteur ; Olivia Keita-Perse, Auteur ; Philippe VANHEMS, Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
pp.231-234 |
Catégories : |
Chimie:Composé chimique:Ozone Environnement & matières [NI]:Génie sanitaire:Risque & nuisance:Technologie sanitaire:Technique traitement:Décontamination:Désinfection Information & communication [NI]:Information:Nature information [NI]:Etude:Etude faisabilité Institutions [NI]:Noms d'organismes [NI]:OMS Mots outils [NI]:Méthodologie Mots outils [NI]:Méthodologie:Evaluation:Efficacité Mots outils [NI]:Méthodologie:Recommandation Pathologie:Peau [pathologie] Pratique santé [NI]:Hygiène individuelle:Hygiène corporelle:Lavage mains Soins:Hygiène hospitalière Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Biologie:Microbiologie
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Résumé : |
Depuis Semmelweis, l’hygiène des mains est la mesure incontournable pour empêcher la transmission des agents pathogènes. Dès les années 2000, la friction des mains par un produit hydro-alcoolique est la méthode de référence dans les établissements de santé en raison de son efficacité, de la simplicité de sa réalisation et d’une meilleure tolérance. Elle remplace le lavage des mains, fréquemment associé à une dermatite de contact irritante professionnelle (DCI) qui peut réduire l’observance de l’hygiène des mains [1,2]. Cependant, les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2009 et les programmes nationaux en lien avec ces recommandations ont montré que le large développement de la désinfection des mains par friction a été associé à des problèmes d’intolérance [3]. Ces intolérances peuvent être en rapport avec un accompagnement de terrain insuffisant, des erreurs dans le choix des produits et l’utilisation, telles que l’association de lavage et de friction, ou le port de gants sur des mains encore humides [4]. Elles sont à différencier des dermatites allergiques de contact (DAC) à l’alcool (isopropanol et éthanol) décrites dans quelques études [5].
L’intérêt des auteurs pour cette étude sur l’eau ozonée comme alternative pour l’hygiène des mains fait suite à la situation de deux chirurgiens ophtalmologistes ayant développé une dermatite des mains les conduisant à arrêter d’opérer ; leurs problèmes de peau ont été résolus après autorisation d’utiliser l’eau du robinet ozonée pour leur hygiène des mains avant un acte chirurgical. Au cours de la même période, la ville de Bergen (Norvège) a été confrontée à un foyer d’infection à Giardia lamblia de l’eau domestique, et les garderies pour enfants ont été invitées à utiliser l’eau du robinet ozonée pour l’hygiène des mains des enfants, sur la base d’une capacité de l’ozone à éradiquer les protozoaires [6]. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |
in Hygiènes > 28 (4) (septembre 2020) . - pp.231-234
[article] L’eau ozonée, une alternative à la désinfection des mains par un produit hydro-alcoolique ? [texte imprimé] / Joseph Hajjar, Auteur ; Olivia Keita-Perse, Auteur ; Philippe VANHEMS, Auteur . - 2020 . - pp.231-234. in Hygiènes > 28 (4) (septembre 2020) . - pp.231-234
Catégories : |
Chimie:Composé chimique:Ozone Environnement & matières [NI]:Génie sanitaire:Risque & nuisance:Technologie sanitaire:Technique traitement:Décontamination:Désinfection Information & communication [NI]:Information:Nature information [NI]:Etude:Etude faisabilité Institutions [NI]:Noms d'organismes [NI]:OMS Mots outils [NI]:Méthodologie Mots outils [NI]:Méthodologie:Evaluation:Efficacité Mots outils [NI]:Méthodologie:Recommandation Pathologie:Peau [pathologie] Pratique santé [NI]:Hygiène individuelle:Hygiène corporelle:Lavage mains Soins:Hygiène hospitalière Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Biologie:Microbiologie
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Résumé : |
Depuis Semmelweis, l’hygiène des mains est la mesure incontournable pour empêcher la transmission des agents pathogènes. Dès les années 2000, la friction des mains par un produit hydro-alcoolique est la méthode de référence dans les établissements de santé en raison de son efficacité, de la simplicité de sa réalisation et d’une meilleure tolérance. Elle remplace le lavage des mains, fréquemment associé à une dermatite de contact irritante professionnelle (DCI) qui peut réduire l’observance de l’hygiène des mains [1,2]. Cependant, les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2009 et les programmes nationaux en lien avec ces recommandations ont montré que le large développement de la désinfection des mains par friction a été associé à des problèmes d’intolérance [3]. Ces intolérances peuvent être en rapport avec un accompagnement de terrain insuffisant, des erreurs dans le choix des produits et l’utilisation, telles que l’association de lavage et de friction, ou le port de gants sur des mains encore humides [4]. Elles sont à différencier des dermatites allergiques de contact (DAC) à l’alcool (isopropanol et éthanol) décrites dans quelques études [5].
L’intérêt des auteurs pour cette étude sur l’eau ozonée comme alternative pour l’hygiène des mains fait suite à la situation de deux chirurgiens ophtalmologistes ayant développé une dermatite des mains les conduisant à arrêter d’opérer ; leurs problèmes de peau ont été résolus après autorisation d’utiliser l’eau du robinet ozonée pour leur hygiène des mains avant un acte chirurgical. Au cours de la même période, la ville de Bergen (Norvège) a été confrontée à un foyer d’infection à Giardia lamblia de l’eau domestique, et les garderies pour enfants ont été invitées à utiliser l’eau du robinet ozonée pour l’hygiène des mains des enfants, sur la base d’une capacité de l’ozone à éradiquer les protozoaires [6]. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |
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