Catalogue des IFSI - IFAS de Saint-Chamond et de Montbrison (Loire - 42)
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[article]
Titre : |
Le sommeil partagé : parental proximal pour l’enfant dans ses 1 000 premiers jours |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sebastien Riquet, Auteur ; Manon ROUSSEL, Auteur ; Marine VIGIE, Auteur ; et al. |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
pp. 79-90 |
Catégories : |
Comportement parental Démographie:Population:Age:Cycle vie:Groupe âge:Enfant:Nourrisson Physiologie:Temps physiologique:Sommeil Politique santé:Promotion santé:Education santé Relation sociale:Relation familiale:Relation parent enfant Relation sociale:Relation familiale:Relation parent enfant:Maternage Santé physique:Mort subite
|
Résumé : |
Introduction : dormir avec son nourrisson relève d’une pratique parentale proximale ; dans certaines sociétés, 80 % des enfants dorment avec leurs parents. En France, la culture séparée du sommeil s’est imposée, et la pratique du sommeil partagé est associée à la mort inattendue du nourrisson (MIN). Des recommandations internationales encadrent cette pratique peu recommandée et dévalorisée.
Matériel et méthodes : deux focus groupes avec des codormeuses (n=6) complétés par dix entretiens en profondeur ont été organisés pour identifier les motivations et l’organisation des mères et de leur couple à pratiquer le sommeil partagé avec leurs enfants. L’analyse de contenus, communs aux dits personnels, a permis de décrypter des besoins auxquels le sommeil partagé répond et les pratiques des parents.
Résultats : la mort inattendue du nourrisson rend tabou le sommeil partagé qui répond à des facteurs émotionnels et pratiques. La vie de couple ne semble pas y être impactée négativement. La relation positive des parents à leurs enfants y est valorisée. L’organisation peut parfois sembler manquer de « sécurité » selon les recommandations, mais les codormeurs soutiennent cette pratique parentale de pair avec l’allaitement maternel.
Conclusion : les résultats relèvent l’importance d’une éducation à la santé à l’attention des codormeurs pour sécuriser leur pratique afin qu’ils ne s’isolent pas socialement pour la dissimuler car ils ont une connaissance partielle des mesures de sécurité de la MIN. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue |
in Recherche en Soins Infirmiers > 145 (juin 2021) . - pp. 79-90
[article] Le sommeil partagé : parental proximal pour l’enfant dans ses 1 000 premiers jours [texte imprimé] / Sebastien Riquet, Auteur ; Manon ROUSSEL, Auteur ; Marine VIGIE, Auteur ; et al. . - 2021 . - pp. 79-90. in Recherche en Soins Infirmiers > 145 (juin 2021) . - pp. 79-90
Catégories : |
Comportement parental Démographie:Population:Age:Cycle vie:Groupe âge:Enfant:Nourrisson Physiologie:Temps physiologique:Sommeil Politique santé:Promotion santé:Education santé Relation sociale:Relation familiale:Relation parent enfant Relation sociale:Relation familiale:Relation parent enfant:Maternage Santé physique:Mort subite
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Résumé : |
Introduction : dormir avec son nourrisson relève d’une pratique parentale proximale ; dans certaines sociétés, 80 % des enfants dorment avec leurs parents. En France, la culture séparée du sommeil s’est imposée, et la pratique du sommeil partagé est associée à la mort inattendue du nourrisson (MIN). Des recommandations internationales encadrent cette pratique peu recommandée et dévalorisée.
Matériel et méthodes : deux focus groupes avec des codormeuses (n=6) complétés par dix entretiens en profondeur ont été organisés pour identifier les motivations et l’organisation des mères et de leur couple à pratiquer le sommeil partagé avec leurs enfants. L’analyse de contenus, communs aux dits personnels, a permis de décrypter des besoins auxquels le sommeil partagé répond et les pratiques des parents.
Résultats : la mort inattendue du nourrisson rend tabou le sommeil partagé qui répond à des facteurs émotionnels et pratiques. La vie de couple ne semble pas y être impactée négativement. La relation positive des parents à leurs enfants y est valorisée. L’organisation peut parfois sembler manquer de « sécurité » selon les recommandations, mais les codormeurs soutiennent cette pratique parentale de pair avec l’allaitement maternel.
Conclusion : les résultats relèvent l’importance d’une éducation à la santé à l’attention des codormeurs pour sécuriser leur pratique afin qu’ils ne s’isolent pas socialement pour la dissimuler car ils ont une connaissance partielle des mesures de sécurité de la MIN. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue |
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