| [article] 
					| Titre : | Plan blanc, gestion et organisation : dossier |  
					| Type de document : | texte imprimé |  
					| Auteurs : | Florence Michon, Auteur |  
					| Année de publication : | 2021 |  
					| Article en page(s) : | pp. 15-70 |  
					| Catégories : | Catastrophe naturelle ; Communication ; Continuité soins ; Coordination ; Covid-19 ; Crise ; Directeur ; Epidémie ; Formation ; France ; Gestion risque ; Hôpital ; Maladie virus Ebola ; Management ; Offre soins ; Organisation ; Plan blanc ; Profession santé ; Réanimation ; Risque ; SAMU ; Sécurité ; Souffrance morale ; Technique simulation ; Traumatisme ; Trouble anxieux 
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					| Résumé : | Depuis le 9 août 2004, le plan blanc est inscrit dans la loi n° 2004-8061 relative à la politique de santé publique. Celle-ci positionne les établissements de santé ; dans leurs missions et actions à mettre en œuvre face à une situation sanitaire excep-| tionnelle et/ou un danger imminent. Conformément à l’article L. 3110-7 de cette loi, le plan blanc est déclenché lors d’un attentat, d’une catastrophe naturelle, nucléaire ou d’une pandémie. Il permet de réaliser un accueil massif de victimes au sein de tous les établissements de santé et de protéger la population. Le déclenchement de la procédure du plan blanc incombe au directeur d’établissement, qui a un rôle majeur dans ce dispositif : il a l’obligation impérieuse d’en informer le représentant de l’État dans le département, le directeur général de l’agence régionale de santé et le service d’aide médicale urgente du département, ainsi que de mettre en place une cellule de crise pour faire face au risque de “désorganisation de l’ordre établi”. L’hôpital vit alors une crise sans précédent qui menace l’équilibre institutionnel et ses priorités. Il devient vulnérable.De facto, tout doit être parfaitement orchestré. Le plan blanc requiert de repenser rapidement l’organisation des services, de l’accueil, des interventions, des rendez-vous, de simplifier les circuits de transmission d’information afin de veiller à sa bonne circulation et à sa sécurisation. Il est également nécessaire d’anticiper et de travailler en étroite concertation avec les services logistiques et médico-techniques, de mobiliser les professionnels et de déployer une organisation en ressources humaines afin de pouvoir se centrer sur les urgences, et ainsi assurer une prise en charge rapide et efficace des usagers. Chaque journée est précieuse, car les équipes se rompent à l’exercice, coopèrent avec des personnes différentes et apprennent de leurs expériences. Même si celles-ci sont parfois difficiles, cela permet un retour d’expériences instantané contribuant à intégrer la gestion de la crise dans le quotidien et, par là même, dans le process qualité. |  
					| Localisation OPAC : | Montbrison/St-Chamond |  
					| Support (OPAC) : | Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |  
					| En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1455057 |  in Soins > 856  (juin 2021) . - pp. 15-70
 [article] Plan blanc, gestion et organisation : dossier [texte imprimé] / Florence Michon , Auteur . - 2021 . - pp. 15-70.in Soins  > 856  (juin 2021)  . - pp. 15-70 
					| Catégories : | Catastrophe naturelle ; Communication ; Continuité soins ; Coordination ; Covid-19 ; Crise ; Directeur ; Epidémie ; Formation ; France ; Gestion risque ; Hôpital ; Maladie virus Ebola ; Management ; Offre soins ; Organisation ; Plan blanc ; Profession santé ; Réanimation ; Risque ; SAMU ; Sécurité ; Souffrance morale ; Technique simulation ; Traumatisme ; Trouble anxieux 
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					| Résumé : | Depuis le 9 août 2004, le plan blanc est inscrit dans la loi n° 2004-8061 relative à la politique de santé publique. Celle-ci positionne les établissements de santé ; dans leurs missions et actions à mettre en œuvre face à une situation sanitaire excep-| tionnelle et/ou un danger imminent. Conformément à l’article L. 3110-7 de cette loi, le plan blanc est déclenché lors d’un attentat, d’une catastrophe naturelle, nucléaire ou d’une pandémie. Il permet de réaliser un accueil massif de victimes au sein de tous les établissements de santé et de protéger la population. Le déclenchement de la procédure du plan blanc incombe au directeur d’établissement, qui a un rôle majeur dans ce dispositif : il a l’obligation impérieuse d’en informer le représentant de l’État dans le département, le directeur général de l’agence régionale de santé et le service d’aide médicale urgente du département, ainsi que de mettre en place une cellule de crise pour faire face au risque de “désorganisation de l’ordre établi”. L’hôpital vit alors une crise sans précédent qui menace l’équilibre institutionnel et ses priorités. Il devient vulnérable.De facto, tout doit être parfaitement orchestré. Le plan blanc requiert de repenser rapidement l’organisation des services, de l’accueil, des interventions, des rendez-vous, de simplifier les circuits de transmission d’information afin de veiller à sa bonne circulation et à sa sécurisation. Il est également nécessaire d’anticiper et de travailler en étroite concertation avec les services logistiques et médico-techniques, de mobiliser les professionnels et de déployer une organisation en ressources humaines afin de pouvoir se centrer sur les urgences, et ainsi assurer une prise en charge rapide et efficace des usagers. Chaque journée est précieuse, car les équipes se rompent à l’exercice, coopèrent avec des personnes différentes et apprennent de leurs expériences. Même si celles-ci sont parfois difficiles, cela permet un retour d’expériences instantané contribuant à intégrer la gestion de la crise dans le quotidien et, par là même, dans le process qualité. |  
					| Localisation OPAC : | Montbrison/St-Chamond |  
					| Support (OPAC) : | Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |  
					| En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1455057 | 
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