[article]
Titre : |
Atelier 4 – Quoi de neuf docteur ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gisèle Chvetzoff, Auteur |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
pp. 66-67 |
Catégories : |
Environnement & matières [NI]:Produit [NI]:Produit défini par l'effet [NI]:Substance nocive consommée:Stupéfiant:Opiacé:Morphine Information sanitaire:Classification maladies Institutions [NI]:Noms d'organismes [NI]:Haute Autorité de Santé Pathologie:Tumeur:Cancer Soins:Soins palliatifs Thérapeutique:Thérapeutique médicamenteuse:Médicament:Médicament système nerveux:Médicament analgésique
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Résumé : |
Douleur chronique et cancer sont fréquemment associés [1,2]. La révision 2019 de la classification internationale des maladies (CIM 11 [3]) distingue la douleur chronique du cancer, objet du présent article, et la douleur chronique post-traitement du cancer.
Les opioïdes restent le traitement de choix des douleurs chroniques du cancer modérées à sévères, et la voie orale la voie de référence [4]. Un traitement est dit opioïde fort lorsqu’il correspond à au moins 60 mg équivalent morphine orale. C’est donc la dose et non la molécule qui détermine le caractère opioïde fort (ou palier 3). Il est possible de changer de molécule en cas d’effet indésirable non contrôlé ou d’efficacité insuffisante. Mais les tables dites d’équi-analgésie sont imparfaites car les facteurs de conversion varient en fonction des doses. Les sociétés savantes françaises de soins palliatifs (SFAP), douleur (SFETD) et soins de support (AFSOS) recommandent désormais d’utiliser l’outil Opioconvert® [4].
Des recommandations ANSM de 2010 ont été mises à jour en janvier 2020 par la Haute Autorité de Santé, dans un document qui traite aussi des pratiques sédatives, ce qui a malheureusement complètement éclipsé l’important travail d’actualisation réalisé en ce qui concerne la douleur [5].
Un de ces médicaments, la méthadone, dispose d’une AMM en France depuis fin 2018 pour la douleur du cancer non soulagée par un palier 3. Et est disponible sous le nom de Zoryon®, À la fois opioïde et anti-NMDA, elle est particulièrement intéressante dans les douleurs mixtes, en cas de tolérance, ou encore d’hyperalgésie, mais sa manipulation reste délicate et les conditions d’utilisation prévoient toujours une instauration en milieu hospitalier, par une équipe douleur ou soins palliatifs entraînée… |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue |
in Revue internationale de Soins palliatifs > NS Volume 35 (juin 2021) . - pp. 66-67
[article] Atelier 4 – Quoi de neuf docteur ? [texte imprimé] / Gisèle Chvetzoff, Auteur . - 2021 . - pp. 66-67. in Revue internationale de Soins palliatifs > NS Volume 35 (juin 2021) . - pp. 66-67
Catégories : |
Environnement & matières [NI]:Produit [NI]:Produit défini par l'effet [NI]:Substance nocive consommée:Stupéfiant:Opiacé:Morphine Information sanitaire:Classification maladies Institutions [NI]:Noms d'organismes [NI]:Haute Autorité de Santé Pathologie:Tumeur:Cancer Soins:Soins palliatifs Thérapeutique:Thérapeutique médicamenteuse:Médicament:Médicament système nerveux:Médicament analgésique
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Résumé : |
Douleur chronique et cancer sont fréquemment associés [1,2]. La révision 2019 de la classification internationale des maladies (CIM 11 [3]) distingue la douleur chronique du cancer, objet du présent article, et la douleur chronique post-traitement du cancer.
Les opioïdes restent le traitement de choix des douleurs chroniques du cancer modérées à sévères, et la voie orale la voie de référence [4]. Un traitement est dit opioïde fort lorsqu’il correspond à au moins 60 mg équivalent morphine orale. C’est donc la dose et non la molécule qui détermine le caractère opioïde fort (ou palier 3). Il est possible de changer de molécule en cas d’effet indésirable non contrôlé ou d’efficacité insuffisante. Mais les tables dites d’équi-analgésie sont imparfaites car les facteurs de conversion varient en fonction des doses. Les sociétés savantes françaises de soins palliatifs (SFAP), douleur (SFETD) et soins de support (AFSOS) recommandent désormais d’utiliser l’outil Opioconvert® [4].
Des recommandations ANSM de 2010 ont été mises à jour en janvier 2020 par la Haute Autorité de Santé, dans un document qui traite aussi des pratiques sédatives, ce qui a malheureusement complètement éclipsé l’important travail d’actualisation réalisé en ce qui concerne la douleur [5].
Un de ces médicaments, la méthadone, dispose d’une AMM en France depuis fin 2018 pour la douleur du cancer non soulagée par un palier 3. Et est disponible sous le nom de Zoryon®, À la fois opioïde et anti-NMDA, elle est particulièrement intéressante dans les douleurs mixtes, en cas de tolérance, ou encore d’hyperalgésie, mais sa manipulation reste délicate et les conditions d’utilisation prévoient toujours une instauration en milieu hospitalier, par une équipe douleur ou soins palliatifs entraînée… |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue |
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