[article]
Titre : |
Atelier 1 – Dormir à tout prix ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Marie Gomas, Auteur ; Vincent Indirli, Auteur |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
pp. 55-60 |
Catégories : |
Ethique:Déontologie:Bioéthique:Déontologie médicale:Euthanasie Histoire de vie:Histoire familiale:Fin vie Institutions [NI]:Noms d'organismes [NI]:Haute Autorité de Santé Organisation hospitalière:Humanisation hôpital:Confort malade Soins:Soins palliatifs Thérapeutique:Traitement douleur
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Résumé : |
Gériatre, algologue, palliatologue, relecteur des recommandations HAS 2020
Le mouvement des soins palliatifs s’est attaché depuis son origine au soulagement des patients [1] et à l’acceptation de la finitude. Désormais inscrite dans les multiples recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de santé (HAS) et des sociétés savantes, reprise dans les lois successives [2], la démarche palliative doit utiliser avec discernement l’ensemble des techniques disponibles pour parvenir à calmer les patients présentant des symptômes réfractaires, jusqu’aux pratiques sédatives si besoin. Mais il convient de rappeler que ce n’est pas la loi du 2 février 2016 [3] qui a « inventé » les pratiques sédatives. Le mouvement des soins palliatifs depuis trois décennies a appliqué les stratégies de sédations, pratiquées en réanimation, pour calmer les symptômes graves ou adapter les patients aux ventilations assistées. Ces stratégies thérapeutiques ont permis d’améliorer le confort des patients complexes en fin de vie, y compris dans le domaine de la gériatrie, où la démarche palliative est bien établie [4]. Ainsi en France, la première communication au congrès national de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) sur les pratiques sédatives en fin de vie date de 1992, sous les broncas de la salle à l’époque : cela semblait pour certains un équivalent d’euthanasie, par manque de discernement sur l’éthique de l’intentionnalité autant que par frilosité sur le contrôle des symptômes graves … |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue |
in Revue internationale de Soins palliatifs > NS Volume 35 (juin 2021) . - pp. 55-60
[article] Atelier 1 – Dormir à tout prix ? [texte imprimé] / Jean-Marie Gomas, Auteur ; Vincent Indirli, Auteur . - 2021 . - pp. 55-60. in Revue internationale de Soins palliatifs > NS Volume 35 (juin 2021) . - pp. 55-60
Catégories : |
Ethique:Déontologie:Bioéthique:Déontologie médicale:Euthanasie Histoire de vie:Histoire familiale:Fin vie Institutions [NI]:Noms d'organismes [NI]:Haute Autorité de Santé Organisation hospitalière:Humanisation hôpital:Confort malade Soins:Soins palliatifs Thérapeutique:Traitement douleur
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Résumé : |
Gériatre, algologue, palliatologue, relecteur des recommandations HAS 2020
Le mouvement des soins palliatifs s’est attaché depuis son origine au soulagement des patients [1] et à l’acceptation de la finitude. Désormais inscrite dans les multiples recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de santé (HAS) et des sociétés savantes, reprise dans les lois successives [2], la démarche palliative doit utiliser avec discernement l’ensemble des techniques disponibles pour parvenir à calmer les patients présentant des symptômes réfractaires, jusqu’aux pratiques sédatives si besoin. Mais il convient de rappeler que ce n’est pas la loi du 2 février 2016 [3] qui a « inventé » les pratiques sédatives. Le mouvement des soins palliatifs depuis trois décennies a appliqué les stratégies de sédations, pratiquées en réanimation, pour calmer les symptômes graves ou adapter les patients aux ventilations assistées. Ces stratégies thérapeutiques ont permis d’améliorer le confort des patients complexes en fin de vie, y compris dans le domaine de la gériatrie, où la démarche palliative est bien établie [4]. Ainsi en France, la première communication au congrès national de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) sur les pratiques sédatives en fin de vie date de 1992, sous les broncas de la salle à l’époque : cela semblait pour certains un équivalent d’euthanasie, par manque de discernement sur l’éthique de l’intentionnalité autant que par frilosité sur le contrôle des symptômes graves … |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue |
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