[article] 
inSoins psychiatrie > 325 (Décembre 2019) . - pp. 11-37

Titre :	Évolution des pratiques infirmières en psychiatrie : dossier
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Annick Perrin-Niquet, Auteur
Année de publication :	2019
Article en page(s) :	pp. 11-37
Catégories :	Droit:Texte officiel Groupe population:Malade Information & communication [NI]:Information:Nature information [NI]:Témoignage Mots outils [NI]:Méthodologie:Analyse:Analyse pratiques Mots outils [NI]:Méthodologie:Organisation Mots outils [NI]:Méthodologie:Processus:Réhabilitation Organisation hospitalière:Humanisation hôpital Profession sanitaire & sociale:Profession santé:Profession paramédicale:Auxiliaire médical:Infirmier Protection sociale:Système santé Psychologie:Développement psychoaffectif:Emotion:Souffrance Psychologie:Théorie psychanalytique:Appareil psychique Santé mentale Santé mentale:Psychopathologie:Schizophrénie Sciences éducation:Formation Sciences éducation:Pédagogie:Moyen pédagogique:Tutorat Sciences éducation:Pédagogie:Processus apprentissage:Compétence Sociologie:Psychosociologie Soins Soins:Qualité soins Soins:Soins infirmiers:Pratique soins Soins:Soins infirmiers:Processus soins:Démarche soins:Plan soins Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Psychiatrie Système éducatif:Diplôme:Diplôme état Système soins:Offre soins Travail:Management Travail:Management:Organisation travail:Travail équipe:Travail pluridisciplinaire
Résumé :	L’histoire de la formation infirmière en psychiatrie n’a jamais été un long fleuve tranquille. En 1955, la formation était de courte durée. En 1973, la formation s’étend sur 28 mois et délivre le titre d’infirmier de secteur psychiatrique pour un exercice directement lié à la psychiatrie de secteur. L’année 1979 marque le rapprochement des deux programmes d’études par une année commune, 1992 signe l’arrêt de la formation spécifique d’infirmier de secteur psychiatrique (ISP), au profit d’une formation unique. En 2009, le programme de formation en psychiatrie est de plus en plus réduit. Le caractère régional du titre d’ISP, maintenu jusqu’en 1994, n’est pas sans interroger la valeur que la société et les instances administratives accordent aux infirmiers qui consacrent leur exercice au soin des troubles psychiques de la population. Curieusement, la délivrance d’un diplôme d’État aux ISP n’est décrétée qu’en 1999, soit cinq ans après la délivrance des derniers diplômes ISP ! Autant d’aléas qui ne sont pas sans évoquer une disqualification ou, du moins, un métier laissé pour compte… À l’heure de la pratique avancée en santé mentale et en psychiatrie, revisiter le passé aide à saisir le sens de l’évolution, non seulement de la pratique infirmière, mais également de celle de la discipline. Si l’histoire de la formation en psychiatrie a été très chaotique, le soin infirmier en psychiatrie s’est construit, lui, de manière continue au fil des évolutions concernant les droits des patients, des thérapeutiques et de l’organisation des soins. L’identité professionnelle des infirmiers s’est élaborée à partir de plusieurs modèles : médical, de manière évidente ; psychologique par l’assimilation dans sa pratique des concepts de psychologie et de psychanalyse pour fonder la démarche clinique et la relation thérapeutique infirmières ; enfin, le modèle du travailleur social, pour construire une démarche éducative visant le rétablissement et le retour à l’autonomie, la réinsertion avec des actions d’accompagnement dans la communauté. Le fil rouge de la démarche clinique infirmière en psychiatrie a été jusque-là de concevoir le rôle de l’infirmier dans un continuum entre traitements médicamenteux, biologiques et soin psychique. En vue du rétablissement du patient, la pratique avancée sera une belle évolution pour les soins et la profession. Mais comment ne pas se poser la question d’une formation clinique de spécialité suite à la formation initiale insuffisante concernant l’enseignement de la psychiatrie ?
Localisation OPAC :	Montbrison/St-Chamond
Support (OPAC) :	Article de revue / En ligne (Abo. IFSI)
En ligne :	https://www.em-premium.com/article/doi/10.1016/j.spsy.2019.09.002

[article] Ã‰volution des pratiques infirmières en psychiatrie : dossier [texte imprimé] / Annick Perrin-Niquet, Auteur . - 2019 . - pp. 11-37.
in Soins psychiatrie > 325 (Décembre 2019) . - pp. 11-37

Catégories :	Droit:Texte officiel Groupe population:Malade Information & communication [NI]:Information:Nature information [NI]:Témoignage Mots outils [NI]:Méthodologie:Analyse:Analyse pratiques Mots outils [NI]:Méthodologie:Organisation Mots outils [NI]:Méthodologie:Processus:Réhabilitation Organisation hospitalière:Humanisation hôpital Profession sanitaire & sociale:Profession santé:Profession paramédicale:Auxiliaire médical:Infirmier Protection sociale:Système santé Psychologie:Développement psychoaffectif:Emotion:Souffrance Psychologie:Théorie psychanalytique:Appareil psychique Santé mentale Santé mentale:Psychopathologie:Schizophrénie Sciences éducation:Formation Sciences éducation:Pédagogie:Moyen pédagogique:Tutorat Sciences éducation:Pédagogie:Processus apprentissage:Compétence Sociologie:Psychosociologie Soins Soins:Qualité soins Soins:Soins infirmiers:Pratique soins Soins:Soins infirmiers:Processus soins:Démarche soins:Plan soins Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Psychiatrie Système éducatif:Diplôme:Diplôme état Système soins:Offre soins Travail:Management Travail:Management:Organisation travail:Travail équipe:Travail pluridisciplinaire
Résumé :	L’histoire de la formation infirmière en psychiatrie n’a jamais été un long fleuve tranquille. En 1955, la formation était de courte durée. En 1973, la formation s’étend sur 28 mois et délivre le titre d’infirmier de secteur psychiatrique pour un exercice directement lié à la psychiatrie de secteur. L’année 1979 marque le rapprochement des deux programmes d’études par une année commune, 1992 signe l’arrêt de la formation spécifique d’infirmier de secteur psychiatrique (ISP), au profit d’une formation unique. En 2009, le programme de formation en psychiatrie est de plus en plus réduit. Le caractère régional du titre d’ISP, maintenu jusqu’en 1994, n’est pas sans interroger la valeur que la société et les instances administratives accordent aux infirmiers qui consacrent leur exercice au soin des troubles psychiques de la population. Curieusement, la délivrance d’un diplôme d’État aux ISP n’est décrétée qu’en 1999, soit cinq ans après la délivrance des derniers diplômes ISP ! Autant d’aléas qui ne sont pas sans évoquer une disqualification ou, du moins, un métier laissé pour compte… À l’heure de la pratique avancée en santé mentale et en psychiatrie, revisiter le passé aide à saisir le sens de l’évolution, non seulement de la pratique infirmière, mais également de celle de la discipline. Si l’histoire de la formation en psychiatrie a été très chaotique, le soin infirmier en psychiatrie s’est construit, lui, de manière continue au fil des évolutions concernant les droits des patients, des thérapeutiques et de l’organisation des soins. L’identité professionnelle des infirmiers s’est élaborée à partir de plusieurs modèles : médical, de manière évidente ; psychologique par l’assimilation dans sa pratique des concepts de psychologie et de psychanalyse pour fonder la démarche clinique et la relation thérapeutique infirmières ; enfin, le modèle du travailleur social, pour construire une démarche éducative visant le rétablissement et le retour à l’autonomie, la réinsertion avec des actions d’accompagnement dans la communauté. Le fil rouge de la démarche clinique infirmière en psychiatrie a été jusque-là de concevoir le rôle de l’infirmier dans un continuum entre traitements médicamenteux, biologiques et soin psychique. En vue du rétablissement du patient, la pratique avancée sera une belle évolution pour les soins et la profession. Mais comment ne pas se poser la question d’une formation clinique de spécialité suite à la formation initiale insuffisante concernant l’enseignement de la psychiatrie ?
Localisation OPAC :	Montbrison/St-Chamond
Support (OPAC) :	Article de revue / En ligne (Abo. IFSI)
En ligne :	https://www.em-premium.com/article/doi/10.1016/j.spsy.2019.09.002