[article]
Titre : |
Qualité et quantité de vie : dossier |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Tristan Cudennec, Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
pp. 11-27 |
Catégories : |
Autres sciences de l'homme [NI]:Philosophie Démographie:Population:Age:Cycle vie:Groupe âge:Adulte:Personne âgée Ethique:Déontologie:Bioéthique Groupe population:Malade Histoire de vie Information sanitaire:Mesure santé:Indicateur santé:Morbidité Mots outils [NI]:Méthodologie:Evaluation Mots outils [NI]:Méthodologie:Quantité Organisation hospitalière:Projet médical établissement:Projet de soins [Etablissement] Politique groupe population:Politique famille:Accompagnement familial Pratique médicale:Relation soignant soigné:Accompagnement malade Sociologie:Société:Condition vie:Qualité vie Sociologie:Société:Condition vie:Qualité vie:Bien être Soins:Soins palliatifs Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Cancérologie Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Gériatrie Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Pharmacologie Travail:Management:Organisation travail:Travail équipe:Travail pluridisciplinaire
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Résumé : |
Une étude suisse publiée en 2012 s’est intéressée aux choix de modalités de prise en charge de 622 patients en insuffisance cardiaque terminale1 . Ces patients, âgés en moyenne de 77 ans, ont été suivis pendant dix-huit mois. Les deux options de prise en charge qui leur étaient proposées consistaient en une prise en charge médicale standard ou en soins intensifs. L’objectif de ce travail était d’évaluer de façon prospective les préférences de soins en fin de vie de cette population. Les résultats rapportent que 74 % des patients n’étaient pas disposés à échanger du temps de survie pour l’amélioration de leur qualité de vie. Cette proportion a augmenté au fil du temps, passant à 85 % à douze mois puis à 87 % à dix-huit mois. Dans 51 % des cas, les patients souhaitaient des soins optimaux, y compris la réanimation, alors que 39 % préféraient des soins médicaux décrits comme standard. Les 10 % restants étaient indécis quant aux modalités de leur prise en soins. Une autre étude, franco-américaine, s’est intéressée aux souhaits de patients concernant l’administration d’une chimiothérapie2 . Des questionnaires anonymes ont été adressés aux 320 participants âgés de plus de 70 ans. Certains avaient un cancer, d’autres non et il leur était demandé de se projeter dans un contexte où ils seraient directement concernés par l’administration de ces molécules. Deux scénarios étaient proposés : une chimiothérapie lourde et une plus modérée. Les résultats montrent que les Américains, qu’ils soient atteints ou non d’un cancer, répondent de la même manière. En revanche, les Français répondent de façon totalement différente ! Ainsi, 77 % des patients français ayant un cancer accepteraient une chimiothérapie lourde contre 34 % des patients qui n’en sont pas atteints. En tant que soignant, il est légitime de penser que le soin en gériatrie doit privilégier le confort de la personne et par conséquent sa qualité de vie. Mais la littérature montre que le ressenti des patients n’est pas le même lorsqu’on les interroge sur leur souhait. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |
En ligne : |
https://www.em-premium.com/article/doi/10.1016/j.sger.2019.07.002 |
in Soins gérontologie > 139 (septembre 2019) . - pp. 11-27
[article] Qualité et quantité de vie : dossier [texte imprimé] / Tristan Cudennec, Auteur . - 2019 . - pp. 11-27. in Soins gérontologie > 139 (septembre 2019) . - pp. 11-27
Catégories : |
Autres sciences de l'homme [NI]:Philosophie Démographie:Population:Age:Cycle vie:Groupe âge:Adulte:Personne âgée Ethique:Déontologie:Bioéthique Groupe population:Malade Histoire de vie Information sanitaire:Mesure santé:Indicateur santé:Morbidité Mots outils [NI]:Méthodologie:Evaluation Mots outils [NI]:Méthodologie:Quantité Organisation hospitalière:Projet médical établissement:Projet de soins [Etablissement] Politique groupe population:Politique famille:Accompagnement familial Pratique médicale:Relation soignant soigné:Accompagnement malade Sociologie:Société:Condition vie:Qualité vie Sociologie:Société:Condition vie:Qualité vie:Bien être Soins:Soins palliatifs Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Cancérologie Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Gériatrie Spécialité [NI]:Spécialité médicale:Pharmacologie Travail:Management:Organisation travail:Travail équipe:Travail pluridisciplinaire
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Résumé : |
Une étude suisse publiée en 2012 s’est intéressée aux choix de modalités de prise en charge de 622 patients en insuffisance cardiaque terminale1 . Ces patients, âgés en moyenne de 77 ans, ont été suivis pendant dix-huit mois. Les deux options de prise en charge qui leur étaient proposées consistaient en une prise en charge médicale standard ou en soins intensifs. L’objectif de ce travail était d’évaluer de façon prospective les préférences de soins en fin de vie de cette population. Les résultats rapportent que 74 % des patients n’étaient pas disposés à échanger du temps de survie pour l’amélioration de leur qualité de vie. Cette proportion a augmenté au fil du temps, passant à 85 % à douze mois puis à 87 % à dix-huit mois. Dans 51 % des cas, les patients souhaitaient des soins optimaux, y compris la réanimation, alors que 39 % préféraient des soins médicaux décrits comme standard. Les 10 % restants étaient indécis quant aux modalités de leur prise en soins. Une autre étude, franco-américaine, s’est intéressée aux souhaits de patients concernant l’administration d’une chimiothérapie2 . Des questionnaires anonymes ont été adressés aux 320 participants âgés de plus de 70 ans. Certains avaient un cancer, d’autres non et il leur était demandé de se projeter dans un contexte où ils seraient directement concernés par l’administration de ces molécules. Deux scénarios étaient proposés : une chimiothérapie lourde et une plus modérée. Les résultats montrent que les Américains, qu’ils soient atteints ou non d’un cancer, répondent de la même manière. En revanche, les Français répondent de façon totalement différente ! Ainsi, 77 % des patients français ayant un cancer accepteraient une chimiothérapie lourde contre 34 % des patients qui n’en sont pas atteints. En tant que soignant, il est légitime de penser que le soin en gériatrie doit privilégier le confort de la personne et par conséquent sa qualité de vie. Mais la littérature montre que le ressenti des patients n’est pas le même lorsqu’on les interroge sur leur souhait. |
Localisation OPAC : |
Montbrison/St-Chamond |
Support (OPAC) : |
Article de revue / En ligne (Abo. IFSI) |
En ligne : |
https://www.em-premium.com/article/doi/10.1016/j.sger.2019.07.002 |
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