Titre : |
Le sentiment de soi : histoire de la perception du corps, XVIe-XXe siècle |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Georges Vigarello (1941-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Éd. du Seuil |
Année de publication : |
2014 |
Collection : |
L'univers historique |
Importance : |
1 vol. (311 p.) |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-02-089894-2 |
Prix : |
21 EUR |
Note générale : |
Index |
Résumé : |
Le moi est aujourd'hui solidement ancré dans un corps auquel est portée la plus grande attention. Cette perception « physique » intérieure n'a pas toujours existé. Elle est née de lentes transformations engageant la manière même dont le sujet se perçoit. Les discours médicaux, la littérature comme les expériences concrètes, pratiques sportives ou de loisir, les révèlent. Jusqu'au XVIIIe siècle, la sensibilité traditionnelle privilégiait les cinq sens ? la vue, l'odorat, le gout, l'ouïe, le toucher ', tenus pour de simples messagers de l'âme, des vigies tournées vers l'extérieur. Le moi était circonscrit à la pensée et à l'esprit : « je pense, donc je suis ». C'est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle qu'apparaît, dans les textes de Diderot ou de l'Encyclopédie, l'idée d'un sixième sens pour désigner les perceptions internes du corps. Cette conscience inédite du corps s'exprime dans des notions nouvelles comme celle du sentiment de l'existence. Le corps coïncide avec le moi : véritable révolution de la perception de soi, qui s'exprimera bientôt abondamment dans les journaux intimes. Le XIXe siècle approfondit ces réflexions en s'interrogeant sur le rêve, la folie, l'effet des drogues, le somnambulisme. Le début du XXe siècle introduit plus qu'on ne le croit à la culture d'aujourd'hui : de la relaxation aux exercices de prise de conscience, de la détente au vertige, la conscience corporelle devient un lieu de vertige autant que d'approfondissement de l'intime. Un parcours fascinant à travers l'histoire des représentations de l'intime. Georges Vigarello est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Il a publié au Seuil de nombreux ouvrages et dirigé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine une Histoire du corps (2005-2006) et une Histoire de la virilité (2011). Parmi ses derniers titres : Les Métamorphoses du gras (2010) et La Silhouette du XVIIIe siècle à nos jours (2012). |
Note de contenu : |
UNE DECOUVERTE D'ETRE
Une tradition bousculée
L'existence "classique" des cinq sens
Le XVIIIe siècle et le bouleversement sensible
UNE DECOUVERTE DE SAVOIR
L'invention des sens internes
L'invention de la cénesthésie
L'exploration d'états extrêmes
UNE DECOUVERTE D'ACTION
L'extension illimitée du sensible
Le triomphe du psychologique
Le triomphe du faire
|
Localisation OPAC : |
Montbrison |
Support (OPAC) : |
Ouvrage |
Le sentiment de soi : histoire de la perception du corps, XVIe-XXe siècle [texte imprimé] / Georges Vigarello (1941-....), Auteur . - Paris : Éd. du Seuil, 2014 . - 1 vol. (311 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - ( L'univers historique) . ISBN : 978-2-02-089894-2 : 21 EUR Index
Résumé : |
Le moi est aujourd'hui solidement ancré dans un corps auquel est portée la plus grande attention. Cette perception « physique » intérieure n'a pas toujours existé. Elle est née de lentes transformations engageant la manière même dont le sujet se perçoit. Les discours médicaux, la littérature comme les expériences concrètes, pratiques sportives ou de loisir, les révèlent. Jusqu'au XVIIIe siècle, la sensibilité traditionnelle privilégiait les cinq sens ? la vue, l'odorat, le gout, l'ouïe, le toucher ', tenus pour de simples messagers de l'âme, des vigies tournées vers l'extérieur. Le moi était circonscrit à la pensée et à l'esprit : « je pense, donc je suis ». C'est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle qu'apparaît, dans les textes de Diderot ou de l'Encyclopédie, l'idée d'un sixième sens pour désigner les perceptions internes du corps. Cette conscience inédite du corps s'exprime dans des notions nouvelles comme celle du sentiment de l'existence. Le corps coïncide avec le moi : véritable révolution de la perception de soi, qui s'exprimera bientôt abondamment dans les journaux intimes. Le XIXe siècle approfondit ces réflexions en s'interrogeant sur le rêve, la folie, l'effet des drogues, le somnambulisme. Le début du XXe siècle introduit plus qu'on ne le croit à la culture d'aujourd'hui : de la relaxation aux exercices de prise de conscience, de la détente au vertige, la conscience corporelle devient un lieu de vertige autant que d'approfondissement de l'intime. Un parcours fascinant à travers l'histoire des représentations de l'intime. Georges Vigarello est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Il a publié au Seuil de nombreux ouvrages et dirigé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine une Histoire du corps (2005-2006) et une Histoire de la virilité (2011). Parmi ses derniers titres : Les Métamorphoses du gras (2010) et La Silhouette du XVIIIe siècle à nos jours (2012). |
Note de contenu : |
UNE DECOUVERTE D'ETRE
Une tradition bousculée
L'existence "classique" des cinq sens
Le XVIIIe siècle et le bouleversement sensible
UNE DECOUVERTE DE SAVOIR
L'invention des sens internes
L'invention de la cénesthésie
L'exploration d'états extrêmes
UNE DECOUVERTE D'ACTION
L'extension illimitée du sensible
Le triomphe du psychologique
Le triomphe du faire
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Localisation OPAC : |
Montbrison |
Support (OPAC) : |
Ouvrage |
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