Titre : |
Surveiller et punir : naissance de la prison |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Foucault (1926-1984), Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
1993 |
Collection : |
Collection Tel num. 225 |
Importance : |
360 p.-[24] p. de pl. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-072968-5 |
Prix : |
75 F |
Mots-clés : |
Peines--Contrôle social--Histoire--prison--détention--liberté |
Résumé : |
Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons.
Le XIXè siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser, que portent avec eux les Codes pénaux de l'époque moderne ? Un vieil héritage des cachots du Moyen Age ? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVI au XIXè siècles, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois "" dociles et utiles "".
Surveillance, exercices, manoeuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d'assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s'est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l'armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline. La prison est à replacer dans la formation de cette société de surveillance.
La pénalité moderne n'ose plus dire qu'elle punit des crimes ; elle prétend réadapter des délinquants. Peut-on faire la généalogie de la morale moderne à partir d'une histoire politique des corps ? |
Localisation OPAC : |
Montbrison |
Support (OPAC) : |
Ouvrage |
Surveiller et punir : naissance de la prison [texte imprimé] / Michel Foucault (1926-1984), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 1993 . - 360 p.-[24] p. de pl. : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - ( Collection Tel; 225) . ISBN : 978-2-07-072968-5 : 75 F
Mots-clés : |
Peines--Contrôle social--Histoire--prison--détention--liberté |
Résumé : |
Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons.
Le XIXè siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser, que portent avec eux les Codes pénaux de l'époque moderne ? Un vieil héritage des cachots du Moyen Age ? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVI au XIXè siècles, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois "" dociles et utiles "".
Surveillance, exercices, manoeuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d'assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s'est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l'armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline. La prison est à replacer dans la formation de cette société de surveillance.
La pénalité moderne n'ose plus dire qu'elle punit des crimes ; elle prétend réadapter des délinquants. Peut-on faire la généalogie de la morale moderne à partir d'une histoire politique des corps ? |
Localisation OPAC : |
Montbrison |
Support (OPAC) : |
Ouvrage |
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